Snad S'l, à neu hereu faflencue'd. Nu pyte dsan sel gniftxis sna, pachea oum evac rocnod pelmnacrt el banur, ouc potr gnol emmoc is no iul tavia usdess. Sle sneg snectend. Le pyte en tionseuq etrisir nocert nu vinios. Li lui perchero ed el scurelbous quecha siof qu'li sapse qulequ'nu. Mocme il viot enu pacel elibr, se petprécii sussed.
Xeud serheu splu drat, ej el nertrecon Rocu de Remo, davnet al rage Tsain-Lzarare. Il tse vace nu cemarada uiq uil tid: «Tu surveda ifare tretem un toubon plusérentampie à not sssudepar.» Li liu etronm où (à l'chécranure) et quroupio.
Queneau a pris comme point de départ: Notations. J'en ai fait une variante lettriste, à la manière de Claude Gauvreau, le plus cohérent des auteurs de textes littéraires purement sonores. La ponctuation, le nombre de mots et le nombre de lettres par mot sont rigoureusement les mêmes que dans Notations. Seul l'ordre des lettres a été changé, en vue d'obtenir une sonorité abrupte, libérée de la langue. Mais c'est encore déchiffrable, assez proche d'un langage pour qu'on puisse saisir le ton du récit. Les mots nouveaux (Ūpetprécii, etromn, quroupio...) peuvent donner au lecteur prévenu une impression authentique.
J'ai souvent utilisé simplement le boustrophédon (inversion systématique, de la fin au début du mot). Par exemple: Dans/Snad; long comme si on lui avait/gnol emmoc is no iul tavia; etc.
Il faut articuler le plus méticuleusement possible chaque consonne, étirer les voyelles toniques. Une autre façon de consommer mon texte serait de faire précéder chaque phrase par celle de Notations qui y correspond. On aurait l'impression de traduire le texte de Notations dans une langue soeur, mirifique. M.F.
Procédés utilisés ci-dessus (repérez-les et vérifiez en cliquant sur le lien).
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