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Il n'est pas toujours agréable de se déplacer dans les grandes villes. Le seul mode de locomotion pour une grande partie de la population urbaine, ce sont les transports en commun. Les gens s'entassent pas centaines, soir et matin, dans des bus, essayant tant mal que bien de rester calmes ou de ne pas s'assoupir durant le trajet. Malgré les plus héroïques efforts de tolérance mutuelle, il arrive que certains passagers, victimes probablement du stress que provoque la bousculade, décrochent, laissant tomber les bonnes manières.
Nous nous sommes rendus sur les lieux de l'un des trajets les plus achalandés de la ville afin de constater de visu les effets de ces rapprochements forcés entre individus fatalement étrangers les uns aux autres. Pour la plupart, se précipiter vers un siège libre est plus que normal. On ne se gêne guère non plus pour lancer des regards foudroyants aux types exaspérants. Nous avons assisté d'ailleurs à un moment dramatique. Deux hommes, debout, pressés l'un contre l'autre par la foule environnante, et s'affrontant... On a droit, dans ces cas-là, à une vraie scène de lutte primitive.
Ceci n'est qu'un des nombreux genres d'altercations qui auraient pu se prêter à nos analyses et qui montrent bien que l'utilisation des transports en commun est pour beaucoup dans l'accumulation de stress chez nos contemporains. Comment expliquer, autrement, qu'entre copains on prenne la mouche si facilement, même au beau milieu d'une place ou devant une gare, pour la moindre vétille, par exemple parce qu'on se fait donner un avis sur son habillement?
Tout le particulier se trouve étendu à la plus vaste audience, celle des grands quotidiens, par le procédé de la généralisation. C'est une caricature de reportage facile. La première anecdote venue, introduite et située dans les problèmes à la mode, est diluée puis présentée à titre d'exemple... C.R.
Procédés utilisés ci-dessus (repérez-les et vérifiez en cliquant sur le lien).
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