Je revois ton cou long et rose pour y recevoir tous les baisers du monde, ton vieux chapeau pour exciter l'envie de te l'enlever, et saisir les reflets de tes cheveux que tu caches si volontiers. Ah, mon bel amour, dis-moi encore que ce n'était pas le hasard qui a fait une place près de ton postérieur pour y asseoir le mien. Ah! ouiiii, dis-moi encore en frôlant de ton genou ma jambe, qu'il serait temps que nous retournions dans une chambre fumante et bleue comme une gare au petit matin qui emmène tous ses voyageurs découvrir les trésors cachés de la nature. Mon ventre se tord quand je revis la danse de tes mains qui osaient enfin arracher mon corps Lolitien à ma blouse aux boutons nacrés comme tes désirs d'adolescents.
Avant de quitter cette chambre, j'arroserai les draps blancs du parfum qui te chavirait, et j'y laisserai cette blouse qui encerclera de tous ses petits boutons lumineux ton grand lit de roi.
I.B.
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