À midi, le vent des arbres, nos nuages
Et l'autobus passage, passant, repasse.
Il est rouge de monde, de toi, des autres
Un chapeau noir, anonyme, un autre, blanc,
Oublié, une place vide, tu n'es plus là.
Après, avant le bleu du jour, des nuits, je te revois
Écoutant le bruit des trains, la voix d'un autre.
Il fait froid, sa main sur ton épaule, une caresse?
Une ombre, ton ombre, dans un châle gris, emmitouflé.
Ou peut-être remonte-t-il un col.
Dans cette variante, le vent des arbres est équivalent à «parc» et le bruit des trains, à «gare». Mais ces groupes syntaxiques donnent plus que des «équivalences», ils donnent aussi quelque chose que l'on peut percevoir, sentir ou entendre. Ce sont donc des «impressions». J.-M.L.
Procédés utilisés ci-dessus (repérez-les et vérifiez en cliquant sur le lien).
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