La guerre de 40 comme la réaction fasciste contre le communisme se trouvent en filigrane dans une anecdote si quotidienne. Le héros est un idéaliste falot écrasé par les problèmes de masse. Il se sent vainement supérieur (la tresse, le ton arrogant) mais ne sait que geindre. Sa supériorité est illusoire.
Le même schéma gouverne le second épisode. Le prétentiard est cette fois encore brimé mais dans son propre groupe d'appartenance. L'énonciateur, peut-on dire, ridiculise l'élégance comme échappatoire au conflit de l'heure. Il n'intervient pas, apparemment; il n'attaque ni l'occupant ni la résistance; il se contente de jouer sur du texte. Est-il désengagé? Pas vraiment puisqu'il se moque de l'élégant fuyard. Auto-ironique? Pas davantage: il se moque mais pas de soi. Quelle est alors sa position? Aucune, justement. Il ne fait que constater que, sous l'Occupation, on ne peut que rien dire: on ne peut que s'essayer à des variantes...
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