Une place libre est l'assouvissement d'une pulsion qui y précipite le voyageur victime de l'adversité, lui qui ne saurait affronter avec sérénité une confrontation avec son semblable, confrontation pour laquelle l'autobus est un endroit propice; mais ce déploiement d'orgueil ressemble assez à une vaine illusion et finit par engendrer une situation de gêne, dans laquelle le voyageur ne réussit qu'à attirer les regards sur ses boutons de pardessus, qui ne sont pas attachés aux bonnes boutonnières.
Il y a ici deux défauts d'écriture courants. Premièrement, la phrase ne peut repartir sans s'accrocher à ce qui précède (reprises avec qui, que; un, une, qui annoncent des déterminations). Ce procédé donne un effet emberlificoteur. Donne également cet effet l'idée de ramener l'action à un étalement de causes ou de conséquences abstraites, liées à la place libre (début) et au pardessus (fin). A.R.
Procédés utilisés ci-dessus (repérez-les et vérifiez en cliquant sur le lien).
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