il fallait bien parfois
que le soleil monte un peu de rougeur aux vitres
pour que nous nous sentions moins seuls
il y venait alors quelque souvenir factice de la beauté des choses
et puis tout s'installait dans la blancheur crue du réel
qui nous astreignait à baisser les paupières
pourtant nous étions aux aguets sous notre éblouissement
espérant une nuit humble et légère et sans limite
où nous nous enfoncerions dans le rêve éveillé de nos corps
Référence. Marie Uguay, extrait de Autoportraits, Saint-Lambert, Le Noroît, 1994, p.129.
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contraste sonore Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., désastre Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., désillusion Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., discordance Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., état d'âme Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., et disjonctif Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., impression 1 Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., indétermination Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., licence syntaxiqueSouvent, pas de majuscule au début des vers et pas de ponctuation. Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., mélancolie Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., métonymieVoir dans le texte. Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., nous inclusif Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., récit itératifLa poésie de cette période a souvent un caractère narratif. Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., sens symbolique Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., sobriété Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., strophe hétérométrique Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., syntaxe courante Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., utopie Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix., vers libre Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix.
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